mercredi 18 avril 2012

Communication de nouveaux concepts et comportements:rôle de l'ONU

Problématique : Pourquoi l’expansion rapide des concepts et des comportements qui jadis, il y a quelques années, pouvaient être considérés comme scandaleux ?


Pourquoi les Gouvernements africains en général paraissent-ils accepter passivement les diktats des  organismes onusiens ?

Où tout cela va-t-il nous mener ?

INTRODUCTION

Depuis quelques années, nous assistons à l’apparition et à la diffusion par les organismes onusiens des concepts particuliers qui semblent régenter, à notre insu, la marche de notre monde. Ces concepts inspirent des pratiques inédites à la fois (aussi paradoxale que cela peut paraitre) troublantes que séduisantes dans les esprits d’aucuns, et particulièrement dans celui des africains. Notre ville de Kolwezi n’est pas épargnée par cette mondialisation des concepts et comportements insolites.

Il s’agit notamment des concepts d’homosexualité, d’avortement, de Genre (Gender), de droits sexuels et reproductifs, de gagnant-gagnant (win-win), de partenaire, de facilitation, etc. Nous en donnerons ultérieurement une liste plus ou moins longue. Certains de ces concepts sont des néologismes, d’autres par contre, existent depuis toujours mais connaissent à présent une approche chargée, conformément au projet de société initié par l’ONU à travers les grandes conférences internationales : Conférence de New-York en 1990 sur les droits des enfants, Conférence de Rio sur l’environnement en 1992, Conférence du Caire en 1994, sur la population suivie, en 1995 par la grande Conférence de Pékin sur les femmes…

Ces conférences sont à la base d’une Révolution apparemment imperceptible, mais réelle, savamment orchestrée et diffusée au niveau planétaire par les organismes de l’ONU dont les plus influentes et les plus actives sont : l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’OMS, le FNUAP, etc. Par ailleurs, il existe aussi des communicateurs informels qui sont toutes les multinationales qui débarquent dans le cadre d’exploitation minière et qui constituent de véritables agents de la mondialisation dans nos milieux.

Nous nous retrouvons ainsi embarqués dans un tourbillon où tout le monde doit s’engager comme, à la fois émetteur et récepteur de nouvelles idéologies, pourtant encore mal définies. La formation des pairs éducateurs, du leader horizontal et autres facilitateurs, qui ont pour rôle la vulgarisation, après avoir été eux-mêmes endoctrinés, en sont une illustration prégnante.





Ce travail comprend les parties ci-après :

1. L’analyse de nouveaux concepts mondialisés

2. La stratégie et les outils de la mondialisation de ces concepts. pp. 147, 171

3. Conclusion : faut-il accepter cette mondialisation des concepts et pratiques inédites ?

BIBLIOGRAPHIE

1. SCHOOYANS Michel, La face cachée de l’ONU, Le Sarment (Ed. Du Jubilé), Paris, 2000.

2. A. PEETERS Marguerite, La mondialisation de la Révolution culturelle occidentale, 2007.

3. COLLECTIF, Lexique des termes ambigus et controversé, sur la famille, la vie et les questions éthiques, Ed. Pierre Tequi, Paris, 2005.

4. RIEFFEL Rémy, Notion et modèles de communication. Cf. Collectif, Médias. Introduction à la presse, Radio et Télévision, Ellipses, Paris, 1999, pp.11-24.

5. Microsoft Encarta 2009

6. Atelier sur le renforcement du partenariat avec les chefs coutumiers et les chefs des confessions religieuses », Unicef du 10 au 12 août 2005, Lubumbashi.

7. Jean-Paul Sartre, L’existence est un humanisme, Paris, Nagel, 1970).

8. Lexique des termes ambigus et controversé, sur la famille, la vie et les questions éthiques, Ed. Pierre Tequi, Paris, 2005

SITES ELECTRONIQUES

www.wikipedia.org

http://vosdroits.service-public.fr/N144.xhtml)

http://perso.infonie.be/le.feu/ms/divfr/hn0300.htm)

www.unicef.org



I. ANALYSE DE NOUVEAUX CONCEPTS MONDIALISES

Dans un sujet où le concept de « mondialisation » revient comme un leitmotiv de notre travail, il appert dès lors important de survoler cette notion en y apportant un peu de lumière. La mondialisation est l’un des concepts en vogue de notre époque, mais il n’en est pas moins vague. Abondamment employé, ce vocable de mondialisation cache des réalités aussi complexes qu’ambiguë. La mondialisation, que les anglo-saxons appellent globalisation, est conçue avant tout comme un phénomène économico-financier et c’est, depuis les années 1930 où les américains confrontés à la grande crise de surproduction, nourrissait le désir ardent de voir s’ouvrir à eux le marché planétaire où ils pouvaient écouler leurs produits. C’est à cette époque d’ailleurs qu’est créé le concept de marketing.

Par extension, grâce aux liaisons par satellites et par Internet, la mondialisation est devenue une communication. Elle touche aussi donc le domaine culturel, scientifique, etc. Les événements, les comportements et les opinions du monde se répandent au niveau planétaire presque instantanément. Et pourtant, si il est admis que la mondialisation est intensification des échanges, nous devons cependant avouer, hélas, que sur terrain, la mondialisation se révèle plutôt comme une communication à sens unique, c’est la monopolisation des richesses par les pays du nord et l’imposition des valeurs culturelles occidentales aux autres parties du monde. C’est ici où nous voulons étudier le rôle que jouent les organismes onusiens dans la propagation mondiale de ce nouveau mode de vie appelé « Nouvelle éthique mondiale » (A. PEETERS Marguerite, La mondialisation de la Révolution culturelle occidentale, 2007, p.21.), dans une nouvelle période encore mal connue qui clôt la période moderne, appelée la Postmodernité. Cette nouvelle période est caractérisée par l’apparition d’une civilisation non-répressive. (A. PEETERS Marguerite, Op. Cit., p.31).

Quels seraient les fondements idéologiques de cette nouvelle éthique mondiale ? Nous n’allons pas nous engager dans une étude historique des différents courants philosophiques qui seraient à la base de ce que nous vivons aujourd’hui. Nous pouvons néanmoins dire que la nouvelle éthique mondiale a été préparée essentiellement par la philosophie existentialiste.

L’existentialisme, en effet, est un courant qui place au cœur de la réflexion, l’existence individuelle, la liberté et le choix personnels. D’après cette philosophie, l’homme ne sera que tel qu’il se sera fait. Ainsi, il n’y a pas de nature humaine, puisqu’il n’y a pas de Dieu pour la concevoir. L’homme est seulement, non seulement tel qu’il se conçoit, mais tel qu’il se veut, et comme il se conçoit après l’existence, comme il se veut après cet élan vers l’existence ; l’homme n’est rien d’autre que ce qu’il se fait. La première démarche de l’existentialisme est donc de mettre tout homme en possession de ce qu’il est et de faire reposer sur lui la responsabilité totale de son existence. (Jean-Paul Sartre, L’existence est un humanisme, Paris, Nagel, 1970).

Il faut aussi et surtout mentionner la révolution féministe du 19e siècle comme fondement du projet social de l’ONU. C’est en 1948 à Seneca Falls (New-York) que se tient le premier Congrès des droits des femmes. A ce congrès les femmes revendiquent la complète égalité devant la Loi, le droit d’accès à l’éducation et au pouvoir économique. Au 20e siècle, l’accès à la contraception et à l’avortement devient pour une majorité de féministes la condition du respect des droits des femmes. Ce mouvement deviendra progressivement un combat contre l’ordre social et ses valeurs, la famille et le mariage, considérés comme des formes d’oppression féminine. Simone de Beauvoir, en France, Margaret Sanger aux Etats-Unis, sont des figures de proue du féminisme. Ce féminisme trouve souvent dans le marxisme une référence idéologique — de laquelle les termes de « lutte des sexes », de « classe de femmes » ou de « rapports sociaux des sexes » sont directement importés — et se fonde notamment sur l’ouvrage d’Engels intitulé l'Origine de la famille, de la propriété privée et de l'État, où sont décrits les mécanismes de subordination des femmes à l'intérieur de la famille. La presse et les associations vont jouer un rôle prépondérant dans la diffusion et le développement des revendications féministes. De nombreux journaux paraissent à partir de 1830 : de la Femme libre (fondée en 1832) à la Voix des femmes (1848), véritables tribunes pour la défense de la condition féminine au sein de la famille (libération de la tutelle masculine, restauration du divorce), dans le monde du travail (accès à l’emploi, égalité des salaires), dans la vie publique (droit de vote). (IDEM, Ibidem)



Parmi les inspirateurs du courant postmoderne, nous ne pouvons pas passer sous silence le nom du biologiste et zoologue Alfred Kinsey (1894-1956) qui, à partir de ses deux publications, Le Comportement Sexuel Masculin et Le Comportement Sexuel féminin a jeté les bases du libertinage sexuel par ce qu’il nomme la libération sexuelle. En effet, pour lui, « Tout acte sexuel est bon pourvu qu’il gratifie l’individu ». (Cf. A. PEETERS Marguerite, Op. Cit. pp. 14-15). Les conséquences qu’on pourrait en tirer sont extensibles : les actes sexuels pédophiles, incestueux, homosexuels s’ils peuvent vous gratifier, ils sont donc bons !!!

Les nouveaux concepts, sont innombrables. Donnons-en, à titre illustratif, une liste non exhaustive, reprise par A. PEETERS Marguerite.

Nouveaux concepts ou nouvelle éthique Anciens concepts ou tradition

01 Gouvernance- Gouvernement

02 Consensus- Vote à la majorité

03 valeurs mondiales -Valeurs universelles

04 Droits des individus -Pouvoirs des institutions

05 Long terme- Court terme

06 Mondial -International

07 Gouvernance mondiale -Souveraineté nationale

08 Compétence -Connaissances objectives

09 Egalité- Hiérarchie

10 Décentralisation -Centralisation du pouvoir

11 Question, tolérance- Réponses, certitudes, dogmes

12 Qualité de la vie, bien-être --Bonheur

13 Famille sous toutes ses formes -Famille traditionnelle

14 Gagnant-gagnant /Gagnant-perdant

15 Spiritualité -Religion

16 Formation, training -Education

17 Partenaires -Epoux

18 Vitalité -Vie

19 Processus- Contenu

20 Conseil, facilitation /Instructions, ordres

21 Facilitateur, accompagnateur/ Président, directeur

22 Reproducteurs/ Parents

23 Libre choix/ Dogme

24 Droit à l’erreur- Vérité

Les autres concepts en vogue que nous pouvons citer sans les opposer dans un tableau panoramique à une réalité ancienne existante sont : le Gender ou le genre, avortement, l’homosexualité, les préservatifs, les nouveaux modèles familiaux, les droits des enfants, la santé reproductive, les Nouveaux droits, l’Education de qualité(Marg. p170), Le développement durable, le droit de choisir…

D’emblée, la remarque que nous pouvons faire est que la nouvelle éthique est une philosophie du laisser-faire, du libre-choix chargé d’une idéologie séduisante à volonté. Ce sont des mots tellement ouverts que personne a priori ne peut s’y opposer. Et pourtant, d’après des experts, ils sont conçus par « des ingénieurs sociaux » chargés par l’ONU d’exécuter des agendas cachés. Ces agendas cachés portent entre autres sur les nouveaux droits de l’homme : droits reproductifs et sexuels (droit à l’avortement), droit au libre choix (droit de choisir par exemple son état de vie : droit à l’homosexualité, par exemple) ; sur l’éducation des enfants ou plutôt, d’après elle, sur la formation de l’enfant qui devra être considéré comme un partenaire direct égal au professeur. Celui ne devient qu’un simple facilitateur aidant les élèves à exercer leurs choix (Marguerite Peeters, p. 166) ; sur la famille sous toutes ses formes qui englobe la famille traditionnelle (Père, mère et enfants), les familles des personnes de même sexe, la famille monoparentale, etc.

En conclusion, nous pouvons dire que nous nous retrouvons devant une communication des concepts utilisés souvent pour dissimuler et imposer un agenda n’appartenant qu’à quelques uns, et estimé bon pour tous. Comme pour dire que nous n’avons pas de choix finalement, car, nous devons suivre la voie choisie pour nous par tous ceux qu’on appelle dans le langage postmoderne « les ingénieurs sociaux » et répercuté par les organismes onusiens. C’est ce qui amène Michel SCHOOYANS à déclarer faisant allusion à l’ONU qu’elle nous a fait passer d’un despotisme à un autre : « Au 20e siècle, le totalitarisme a poussé le despotisme classique à son point d’incandescence. Ce qui n’était que despotisme minable ou artisanal, cède la place à un despotisme d’un professionnalisme haut de gamme ». (Michel SCHOOYANS, Face cachée de l’ONU, Le Sarment (Ed. Du Jubilé), Paris, 2000, p. 10) L’analyse de ces quelques concepts qui suivent va nous éclairer à ce sujet. Nous allons examiner brièvement, à titre exemplatif, les concepts de Gender, les Nouveaux Droits humains, l’éducation de qualité.

1. LE GENDER

Le Gender que l’on traduit en français par Genre est un terme avant tout sociologique caractérisant l’appartenance d’une personne à la masculinité ou à la féminité, c’est-à-dire l’association du sexe biologique à des qualités, des comportements et des rôles sociaux. (Encyclopédie Encarta 2009). Le genre, masculin ou féminin, se définit par rapport aux différences entre hommes et femmes. Au-delà des distinctions physiologiques, les deux sexes sont caractérisés par des traits distinctifs en matière de comportement, de pensée, d’émotions, de rôles sociaux... C’est cela notre conception de la vie et à quelques exceptions près, cette façon de voir se vérifie dans la pratique. Le genre est, selon la tradition, naturel.

Mais depuis certaines études commencées aux Etats-Unis dès les années 1970 sous la dénomination de Gender studies, le genre est considéré comme un élément culturel et non naturel.

En réactualisant les travaux de Charles Darwin sur les différences naturelles entre les sexes, la psychologie évolutionniste développée entre autres, par les américains David Buss, David Geary, Sarah Blaffer, Margo Wilson (www.wikipédia.org) cherche à expliquer les mécanismes de la pensée et des comportements humains sous l’angle de l’évolution biologique. Elle démontre que le cerveau humain, tout comme les autres organes, est le produit de l’évolution (www.wikipédia.org). Il se serait donc structuré différemment pour les hommes et les femmes, puisque leurs inscriptions dans l’environnement et leurs rôles étaient distincts : par exemple, les individus masculins étaient des chasseurs-cueilleurs, alors que leurs compagnes se déplaçaient peu, occupées à élever collectivement leur progéniture.

On a commencé depuis lors à mettre en question la différence naturelle des genres.

Donc, d’après ces études, l’évolutionnisme est la théorie qui explique la différence de comportement entre l’homme et la femme. Cet évolutionnisme a donné naissance à une culture façonnant les identités sexuelles.



La Grande Conférence de Pékin sur la femme va reprendre à son compte ces Gender studies et mondialiser l’idéologie du gender. Margaret Peeters déclare que « depuis Pékin, tout programme, tout projet, toute politique et toute activité de développement (gouvernementaux ou non gouvernementaux) sont conçus dans le cadre analytique de l’idéologie du genre » (Marguerite, P., Op. Cit., p.127).

La Nouvelle éthique mondiale enseignée notamment par l’Unicef, se traduira dès lors par le combat pour abolir toutes les distinctions qui tendent à opprimer la femme. Poussée en profondeur, cette idéologie du gender va nier toute importance à la différenciation génitale de l’homme et de la femme. Les rôles de l’homme et de la femme seront aussi, par conséquent, interchangeables. S’appuyant sur l’homosexualité, le travestisme, le transsexualisme ou les performances des drag-queens, Judith Butler montre qu’il existe de multiples façons de jouer avec les représentations du genre (Microsoft Encarta, 2009). Michel SCHOOYANS fait remarquer de sa part que suite à cette idéologie, « l’hétérosexualité en est réduite à être un cas de pratique sexuelle à côté de divers autres cas sur le même pied que ceux-ci : homosexualité, lesbianisme, union consensuelles diverses.. » (Michel SCHOOYANS, Op.cit. p.204). Il convient de noter aussi qu’avec le gender, l’avortement et l’homosexualité apparaissent comme de nouveaux droits de l’homme.

Dans un « Atelier sur le renforcement du partenariat avec les chefs coutumiers et les chefs des confessions religieuses » organisé par l’Unicef du 10 au 12 août 2005 à Lubumbashi les animateurs ont défini le gender simplement comme une philosophie, une approche de travail qui vise l’harmonie dans les rapports hommes-femmes. Ils ont souligné, pour rejoindre ce que Marguerite Peeters nous a dit plus haut, que « toutes les analyses économiques faites actuellement démontrent que, il n’ya pas moyen de parler développement actuellement en Afrique sans faire allusion au genre.

C’est de cette façon que se mondialisent les idéologies de la nouvelle éthique. Le choix, par l’Unicef, des Chefs coutumiers et des chefs des confessions religieuses pour cet atelier n’est pas fortuit, comme nous le verrons dans les stratégies de ces ONG.

2. LES NOUVEAUX DROITS DE L’HOMME

Le 10 décembre 1948, les 58 États Membres qui constituaient alors l’Assemblée générale ont adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme à Paris.

• DEFINITION DES DROITS DE L’HOMME

On entend par droits de l’homme un ensemble de droits essentiels à notre existence comme êtres humains. Sans ces droits, nous ne pouvons pas cultiver ni exercer pleinement nos qualités humaines, notre intelligence, notre talent et notre spiritualité.

En adoptant la Déclaration universelle des droits de l’homme en 1948, les Nations Unies ont fixé une norme commune pour tous les pays. Avec elle, les États se sont engagés à faire en sorte que tous les êtres humains, les riches comme les pauvres, les forts comme les faibles, les hommes comme les femmes, quelles que soient leur race et leur religion, soient traités sur un même pied d’égalité.

Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Tel en est le premier article. Les autres peuvent se résumer en ces termes :

Tout individu a droit à : la vie, la liberté et la sûreté de sa personne; la liberté d’expression; ne pas être tenu en esclavage; un procès équitable; l’égalité devant la loi; la liberté de circulation; une nationalité; se marier et fonder une famille; un travail; un salaire égal pour un travail égal.

Si la Déclaration ne fait pas partie du droit international dit « contraignant » (c’est-à-dire d’application obligatoire), elle a une autorité morale considérable en raison du nombre élevé de pays qui l’ont acceptée depuis lors.

La nouvelle éthique mondiale a donné naissance à de nouveaux droits liés à la Révolution culturelle en Occident. Ce sont : les droits sexuels et reproductifs, droits à l’orientation sexuelle, droit au plaisir, droit de choisir, droit à l’avortement, droit de disposer de son corps, droit à la fécondation artificielle, etc. (Marguerite A. Peeters, op. cit. p.109). Le 08 mars 2000 est divulgué un nouveau projet sur les droits de l’homme libellé : « Déclaration sur le droit et la responsabilité des individus, groupes et organes de société pour promouvoir et protéger les droits de l’homme… ». C’est dans cette Déclaration où il est dit que les nouveaux droits de l’homme « devraient être activement promus et rapidement inscrits dans les législations nationales » (SCHOOYANS Michel, op. cit. p.75)

En résumé, l’accent est mis sur les libertés individuelles traduites par le concept de droit de choisir. En fait, le droit de choisir est particulièrement attaché aux expressions de nouveaux modèles familiaux. Les nouveaux modèles familiaux sont définis par Le Lexique des termes ambigus et controversé, sur la famille, la vie et les questions éthiques, comme étant « un ensemble de situations familiales nouvelles et d’aménagements concernant la famille… » (Lexique des termes ambigus et controversé, sur la famille, la vie et les questions éthiques, Ed. Pierre Tequi, Paris, 2005.)



• ANALYSE DE QUELQUES NOUVEAUX DROITS

1. L’union libre entre l’homme et la femme ou l’union libre entre des personnes de même sexe. C’est ce qui a été adopté en Droit Français en 1999 sous l’appellation de « Pacs » ou Pacte civil de Solidarité. « Le pacte civil de solidarité (Pacs) est un contrat. Il est conclu entre deux personnes majeures, de sexe différent ou de même sexe, pour organiser leur vie commune. » (Cf http://vosdroits.service-public.fr/N144.xhtml). Dans ces familles les partenaires peuvent avoir des enfants par adoption ou à l’aide de l’insémination artificielle, de la fécondation in vitro ou de la maternité de substitution. Comme on peut le remarquer, ces procédés détruisent la famille traditionnelle et le mariage. Ils privent les enfants d’avoir deux parents géniteurs

2. La fécondation in vitro : une technique de procréation médicalement assistée et de transfert d'embryon (fivete). imaginée et mise au point dans les années 1970 et opérationnelle à partir des années 1980. Cette pratique viole le droit de l’enfant à être porté dans le sein maternel comme le fruit de l’amour conjugal.

3. Le droit à l’avortement : Il est issu du débat sur le choix à opérer entre l’enfant à naître et le droit de la femme à disposer de son corps à elle. Appelé jadis IVG ou interruption volontaire de grossesse, l’avortement n’est plus seulement une pratique quelconque, il fait aujourd’hui partie de certains systèmes juridiques : il devient un droit. Dans les documents internationaux, ce droit est exprimé sous diverses dénominations : droit au libre choix, droit de mener à terme sa grossesse, droit à l’intégrité de la personne, droit à la maternité librement choisie, droit à la libre disposition de son corps, etc. Les expressions employées pour désigner l’avortement relèvent de la manipulation du langage et tendent à cacher que cet acte entraîne le meurtre d’un enfant conçu. Mais les partisans du droit à l’avortement considèrent que celui-ci doit être reconnu comme un droit fondamental de la femme. Il fait partie de nouveaux droits de l’homme. Wikipédia.org nous donne la situation dans plusieurs Etats du monde dont nous citons quelques-uns seulement qui sont à la base de la mondialisation de l’avortement: Au Canada, depuis 1988, l'avortement est totalement libre, pendant toute la durée de la gestation. Aux Etats-Unis, la conclusion de l'arrêt constitutionnel dans l’affaire Roe/Wade en 1973, fut que le droit d'une femme à l'avortement concerne le droit à la vie privée protégé par le 14e amendement. En France, la dépénalisation de l'avortement et l'encadrement légal de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) se firent en 1975, à l'époque où Simone Veil était ministre de la Santé du Gouvernement Chirac sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing.

Ce sont ces situations notamment que les organismes onusiens s’emploient à répandre ouvertement ou subrepticement selon les circonstances. Nous en avons analysé quelques unes. La conclusion que nous pouvons en tirer est que la nouvelle culture prend du terrain. Le bimensuel catholique d’information, L’homme nouveau dans sa livraison de mars 2000 nous alerte en ces termes : « les nouveaux droits de l'homme ne sont plus reconnus ou déclarés; ils sont négociés ou imposés. Marchandés. Ils sont l'expression de la volonté des plus forts. Les valeurs elles-mêmes sont le simple reflet de la fréquence des choix. L'ONU est en train de subvertir les communautés nationales et internationales. Plus grave encore: elle veut déprogrammer l'homme et le reprogrammer. Convaincue d'être porteuse de nouvelles Lumières, l'ONU a pris la tête d'une entreprise de domestication idéologique sans précédent. L'agent principal de cette entreprise, c'est le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) dont le cynisme communicatif déteint sur toute l'Organisation. Cette agence est en train de précipiter toute la machine onusienne dans l'entreprise totalitaire la plus délirante de l'histoire. » (Cf. L’homme nouveau, mars 2000, in http://perso.infonie.be/le.feu/ms/divfr/hn0300.htm)

3. L’EDUCATION DE QUALITE

L’éducation constitue une préoccupation majeure des organismes onusiens. Cela est d’autant plus vrai pour l’Unicef (United Nations International children’s Emergency Fund, Fonds des Nations Unies pour l’Enfance). Car pour cet organisme, que ce soit dans les temps de crise ou les périodes de paix, dans les villes ou dans des villages éloignés, l'éducation reste toujours une priorité. Cette éducation doit être, selon lui, de qualité. Qu’attend-on par éducation de qualité ? Pour l’Unicef, c’est L'éducation basée sur l'acquisition de connaissances et de compétences nécessaires dans la vie courante. Il s’agit d’une stratégie utilisée pour donner aux jeunes les moyens de se prendre en charge dans des situations difficiles. C'est un processus interactif d'enseignement et d'apprentissage qui permet aux apprenants d'acquérir les aptitudes qui leur permettront d'adopter des comportements sains (Cf.www.unicef.org). En insistant sur les compétences pour bien vivre l’Unicef entend par là, notamment l’apprentissage sur la prévention, la connaissance de ses propres droits, les bonnes habitudes nutritives et hygiéniques, les connaissances sur l’utilisation des préservatifs pour éviter les grossesses non-désirées et les maladies sexuellement transmissibles (en particulier le sida). Il est question aussi d’apprendre les différents droits dont nous avons parlé plus haut (Le droit à l’avortement, le droit à choisir son orientation sexuelle, bref, tous les nouveaux droits de l'homme). On comprend dès lors pourquoi l’Unicef met un point d’honneur à l’éducation de qualité.

Mais l’éducation de qualité est un programme encore plus vaste, selon A. PEETERS Marguerite (Cf. A. PEETERS Marguerite, Op. Cit. p. 166) elle veut transformer de fond en comble les méthodes de l’éducation traditionnelle. Elle insiste sur la participation de l’élève. L’enfant devient partenaire dans la formation, c’est-à-dire en fait, l’égal du professeur. L’enseignant ne doit pas éduquer, mais jouer au facilitateur en aidant l’élève à opérer le choix de sa vie. Ce système doit arriver finalement à abolir la hiérarchie et devenir un système horizontal de formation. On apprend en faisant. En revenant à notre tableau ci-haut de nouveaux concepts vous comprendrez le sens du remplacement dans le nouveau langage mondial des concepts instruction et ordre par conseil et facilitation, les concepts de Directeur et président par accompagnateur et facilitateur, et celui de connaissances objectives par compétence, etc.

L’Unicef peut alors claironner : « Lorsque sa mise en œuvre est satisfaisante, l'éducation basée sur l'acquisition de compétences nécessaires dans la vie courante peut aboutir à des résultats de bonne qualité chez les apprenants. Elle peut aussi contribuer à créer un cadre d'apprentissage sans risque, ouvert et accueillant, par exemple, en s'opposant à la discrimination sexiste si souvent inhérente aux systèmes d'éducation ». (Cf. www.unicef.org)

Tout en concédant à ce système la possibilité de donner à l’élève des facilités d’apprentissage par la pratique (apprentissage expérimental), tout en étant d’avis que l'éducation basée sur l'acquisition de connaissances et de compétences nécessaires dans la vie courante donne aux jeunes les moyens de se prendre en charge dans des situations difficiles, ce type d’éducation reste tout de même dangereux pour plusieurs raisons :

• L’apprentissage des matières non-conventionnelles ouvre les portes à toutes les dérives pour l’enfant (avortement, homosexualité et autres pratiques inacceptables dans notre société et que veulent nous imposer les organismes de l’ONU)

• L’expérience montre qu’on doit accepter que l’enfant puisse aussi être enseigné, éduqué dans le système de la verticalité : l’expérience de l’âge n’est pas à négliger, du moins pour nous africains.

• Les agents onusiens se présentent en maîtres et en juges de ce qui est bon et digne d’être enseigné et ce qui ne l’est pas. Parents, Etats, écoles, autorités religieuses, doivent se conformer aux nouveaux éducateurs qui sont les ingénieurs sociaux onusiens : D’où leur vient cette légitimité et cette autorité? C’est pour cette raison qu’ils ont lancé le slogan : « Global problems require not only global solution, but global value » Cela veut dire « Les problèmes mondiaux requièrent non seulement des solutions mondiales, mais des valeurs mondiales ». Les valeurs mondiales seraient-elles occidentales ?

De tout ce qui précède, nous sommes en droit de penser que même tous leurs slogans deviennent suspects. Il s’agit de mondialiser une culture occidentale qui n’est pas nécessairement un modèle universel. « Toutes les filles à l’école », « Education pour tous » : ce sont a priori des slogans neutres. Mais au-delà de ces slogans, nous savons que les objectifs cachés sont le changement culturel et mental de nos filles et aussi de nos jeunes gens en intégrant dans leur vie la liberté ou le droit de choisir, par exemple l’avortement, l’orientation sexuelle, l’homosexualité, les unions libres, thèmes chers aux mondialistes. C’est ce qu’A. Peeters Marguerite peut appeler fabriquer « des femmes ( et des hommes) au service des objectifs mondiaux, largement idéologiques ». (Cf. A. PEETERS Marguerite, Op. Cit. p. 170)

Les concepts du nouveau langage constituent désormais tout un lexique. Ils ont pour objectif de déconstruire la société traditionnelle avec ses valeurs et son sens de la vie pour la remplacer par des normes mondiales voulues par quelques experts de l’ONU.



II. Les stratégies et les outils de la mondialisation de la nouvelle éthique.

Il est évident que l’ONU s’est assigné de grands objectifs à atteindre dans la transformation sociale. Cette organisation mondiale ne lésine pas sur les moyens à déployer pour cette fin. Pour atteindre ses objectifs, l’ONU ne se veut pas agressive : elle procède par des méthodes douces et dissimulées, acceptables par le commun des mortels. Ces méthodes ont entre autres pour noms : propagande, manipulation et jusques même au lavage des cerveaux par martellement des concepts. Voici quelques stratégies de communication de la nouvelle éthique.

1. Les grandes Conférences de l’ONU : naissance ou adoption de nouveaux concepts

2. De l’idéologie du consensus à la constitution du droit

3. La mise à contribution des divers partenaires : Etats, Eglise, Chefs coutumiers, ONG… pour amener à l’engagement (commitment)

4. Le Médiaplanning : affichages, Radio-Télévision et journaux, dépliants

5. Les ateliers de « renforcement des capacités » et de formation : création des pairs éducateurs, des facilitateurs ou leaders horizontaux

6. L’usage des slogans accrocheurs

7. Surveillance : les organismes deviennent des surveillants des Gouvernements et de la société : usage des statistiques et indicateurs des progrès.



1. Les grandes Conférences de l’ONU : naissance ou adoption de nouveaux concepts et de nouvelles pratiques.



Il s’agit là d’une planification savamment conduite. Pendant toute la décennie 1990, l’ONU a entrepris d’organiser de grandes Conférences Internationales ayant pour but de changer le comportement de nos sociétés. Elle adopte toujours la même stratégie de douceur dans la réalisation de son agenda, sans que les groupes sociaux ne se rendent compte du caractère obligatoire que revêt l’accomplissement de ces objectifs. Les arguments sont rationnels et bien construits par des ingénieurs sociaux. Ils paraissent scientifiques et avantageux pour les groupes cibles. Ils sont surtout présentés par des facilitateurs et des sensibilisateurs, ces gens qui, apparemment ne vous veulent que du bien. Et tout le monde peut d’ailleurs, à un certain moment de la formation, devenir sensibilisateur. Mais pour démocratiser les actes de ces Conférences, l’ONU va se servir surtout de ses agents ou experts sociaux des Organismes. Voici à titre d’information, les Conférences qui ont jalonné les années 90 et les concepts constituant les acquis de ces conférences :



Année

Conférence

de (lieu) Thème Concept ou Slogan



1990 Jomtien Education pour tous « pour tous »

1990 New - York Droits des enfants Droits des enfants

1992 Rio Environnement Développement

durable

1994 Caire Population Santé reproductive

1995 Pékin Femmes Gender ou genre

1996 Istanbul Habitat Principe de

partenariat

1997 New - York Rio + 5 Conférence de

suivi

1999 New - York Le Caire +5, le suivi







2. De l’idéologie du consensus à la constitution du droit

Le concept de consensus fait partie des mots magiques de la nouvelle éthique. En

lui-même, ce concept est tout à fait positif. Le consensus est, en effet, défini par le dictionnaire comme un accord entre plusieurs personnes. Mais le consensus de nouveaux ingénieurs sociaux constitue, en réalité, un concept ambigu : il prend en otage le monde entier. L’Onu cherche à contraindre les états du monde entier à adopter les principes liés au concept de la santé reproductive, dont l’avortement libre, par exemple. En Afrique, le protocole dit de Maputo était en fait une obligation faite à l’Union Africaine d’accepter les droits des femmes dont l’article 14 est intitulé : « droit à la santé et au contrôle des fonctions reproductives ». Il faut comprendre par-là, « droit à l’avortement ». Ce protocole a rencontré l’opposition des églises africaines qui ont fait circuler des pétitions contre ces assises. A.PEETERS Marguerite nous dit qu’à ce jour, 20 pays africains ont ratifié ce protocole (A. PEETERS Marguerite, op.cit., p.107.) La volonté de quelques-uns qui ont décidé à Pékin de certains droits des femmes est considérée comme celle de tous. A coup de tapage médiatique, l’agenda d’une minorité est considéré comme un consensus mondial. Et les organismes onusiens veulent obliger nos états africains à légiférer sur ce

soi-disant consensus. Les théories avancées sont notamment celles du gender dont nous avons parlé plus haut et celles du droit de choisir. C’est ce qui pousse SCHOOYANS Michel à considérer que le consensus onusien est une escroquerie sémantique

(SCHOOYANS Michel, op.cit., p.38).



3. La mise à contribution des divers partenaires : Etats, Eglise, Chefs coutumiers,

ONG … pour les amener à l’engagement (commitment)



Face à l’opposition manifestée par les églises concernant certaines pratiques, l’Onu et ses organismes ont choisi la non-confrontation. Les églises seront dès lors considérées comme des partenaires dans l’accomplissement de certains projets, quitté à ce qu’elles soient bien ménagées en évitant, sans pour autant désarmer, de heurter ouvertement certaines de leurs convictions sur l’avortement, par exemple ou l’usage des préservatifs. Une communication spécifique pour cette catégorie sera ainsi savamment menée. Le vocabulaire sera sélectionné avec précaution. C’est dans cette optique que l’Unicef par exemple, organise les ateliers de renforcement de partenariat avec les chefs coutumiers et les chefs des confessions religieuses. Avec la même stratégie douce, les ingénieurs sociaux des organismes onusiens vont se mettre à vanter le rôle social des églises et prôner non pas la confrontation, mais la collaboration. Le changement des mentalités est l’affaire de tous, disent ces organismes.



Quant aux Etats africains, les choses sont beaucoup plus simples, les organismes onusiens leur demandent de se ranger derrière l’idéologie du consensus. Le pouvoir financier et économique des organismes augmentant, ils imposent facilement à nos Etats la ligne de conduite à suivre en matière de nouvelles pratiques pour bénéficier des aides économiques. Nos états se plient donc au nouvel ordre mondial, sans coup férir, en acceptant tous les diktats. Notre pays, par exemple crée un Ministère de Genre, famille et enfants, il reçoit gratuitement des manuels scolaires édités par les nouveaux ingénieurs sociaux et patronne tous les ateliers de « renforcement de capacité » de ces organismes. L’Eglise catholique informée de toutes ces manœuvres, s’oppose frontalement aussi bien aux organismes qu’au Gouvernement congolais. Nous connaissons, par exemple, le conflit qui a opposé l’Eglise au Gouvernement congolais au sujet de l’utilisation du manuel scolaire « Le champion «, un manuel de français accusé d’enseigner de 9 ans des habitudes sexuelles incompatibles avec la moralité, notamment en ce qui concerne l’utilisation des préservatifs. L’ONU cherche à se positionner au centre de la gouvernance de nos Etats africains. Ceux-ci acceptent tous les enseignements, les concepts et les slogans des organismes en obligeant les populations et les institutions à faire de même. Nos gouvernants semblent avoir transféré une partie de leur pouvoir aux organismes qui manipulent les populations entre leurs douces griffes.



4. Les Médias : affichages, Radio- Télévision et journaux, dépliants

Les organismes onusiens emploient aussi toute une panoplie de moyens de communication pour la transmission de leur culture. Leurs agents sont d’une créativité inouïe pour transformer les comportements grâce aux médias : Radio, Télévision, journaux, internet. Ils organisent des campagnes publicitaires, des affiches, des dépliants. Ils sollicitent nos écoles pour transmettre leurs idéologies, distribuent des cadeaux et des souvenirs. Ils font jouer des théâtres et saynètes, relatent des témoignages, etc. Il ne faut pas oublier les célébrations des journées internationales ou mondiales (Journée Internationale des femmes, journée des enfants…).



5. D’innombrables stratégies savantes



La mondialisation des nouveaux concepts et nouvelles pratiques passe, somme toutes, par des méthodes très diverses ayant engendré elles-mêmes un vocabulaire très riche propre aux agents du changement. Ces techniques et stratégies que nous allons simplement citer constituent des réalités que nous vivons quand nous côtoyons ces organismes de l’ONU : l’éducation par les pairs éducateurs ( des jeunes formés pour éduquer à leur tour les autres), la facilitation, la sensibilisation, la conscientisation, l’éducation informelle, la construction des capacités, l’harmonisation culturelle, les slogans, la négociation ayant pour objectif, le win-win ( tout le monde y gagne ),l’appropriation, etc.



III. CONCLUSION



L’ONU de l’ingénierie sociale, un art et une science, une communication pour embrigader la population mondiale dans une idéologie jugée par elle, bonne pour toute l’humanité. A notre insu, nous nous retrouvons embarqués dans des pratiques inédites : acceptation de l’avortement comme fait légal, homosexualité, usage généralisé des préservatifs, euthanasie… Tout cela au nom de l’idéologie du droit de choisir prônée par l’Onu.



D’aucuns diront que l’Onu est réellement engagé dans les œuvres de bienfaisance. Ses interventions sont remarquables dans les situations des catastrophes, des guerres, des famines… Elle intervient pour assister l’enfance, les sidéens et les autres laissés pour compte. Ces organismes sont réellement présents dans les œuvres humanitaires, à travers le monde. Cela est indéniable !



Cependant notre travail a consisté à montrer l’idéologie sous-jacente à « l’action humanitaire » de ces organismes, qui, à l’instar des américains dans la guerre du Golfe, bombardaient les populations irakiennes tout en leur larguant en même temps du pain. Les organismes onusiens sont les acteurs de la mondialisation d’une culture naissante très viciée . Ils participent à une planification d’un agenda caché : la transformation sociale. Du coup, notre travail a voulu éveiller nos consciences sur cette communication très subtile et très intense de ce qu’on appelle la nouvelle éthique mondiale .







Assistant Alain Kalenda Ket


Sciences de l’Information et de la Communication


Université de Kolwezi